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${ capture(/^/, {
0: (data, captures) => (
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data.params.collection !== undefined ?
include('#filter-navigation-close-collection', data) :
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}, data.location, data.location.name) }
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return acc + col.content_count
}, 0)}
${
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// To size
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// Deduplicate
.filter(((prev) => (value) => {
const result = prev !== value;
prev = value;
return result;
})(null))
// Include
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0: (data, captures) => (
data.identifier === 'filters' ? 'Search / Filter' :
data.params.project !== undefined ? 'Project' :
data.params.collection !== undefined ? 'Collection' :
'Results'
),
catch: () => console.log('TODO: SHOULDNT GET HERE')
}, data.location, data.location.name)))
}
${ data.id[0].toUpperCase() + data.id.slice(1) }
${ events('dom-activate', element)
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request('/cms/' + data.id + '/')
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const template = document.createElement('template');
template.innerHTML = html;
return template.content.querySelector('.inline-content-block');
})
) }
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Dans le Pays de Gex, le train reliant Bellegarde à Nyon se fraie à nouveau un chemin. Après des décennies d’abandon, la ligne des piémonts du Jura recommence à irriguer la région. Le territoire, façonné par la pression des trajets pendulaires frontaliers et l’identité fragile d’un mode de vie périurbain campagnard, peine à trouver un fonctionnement et une existence propres. Face à cet effacement du lieu, la réintroduction du transport ferroviaire devient l’outil central de la remise en question d’un système territorial unicentré sur Genève. La ligne de train retrouvée connecte les villes et villages entre eux, formant une nouvelle métropole en réseau. Aux onze arrêts correspondent onze sites dont la programmation motive en même temps qu’elle profite de la réintroduction du mouvement ferroviaire et des nouvelles pratiques de mobilités dans le territoire. Ce projet trans-scalaire se place volontairement entre l'échelle du village et celle de l’infrastructure. Chaque arrêt dispose d’une nouvelle gare, couplée à un ou plusieurs autres programmes : un portique abrite le quai et sert d’interface entre l’usage du train et la vie locale. Tel une colonne vertébrale, il distribue les flux (piétons, vélo, train) qui le traversent ainsi que les activités culturelles, artisanales et productives, spécifiques à chaque site, qui viennent s’y accrocher. L’ensemble est un grand abri, sous lequel viennent s’entremêler des occupations passagères et permanentes, actuelles et potentielles. Le portique confère au site entier son identité. La répétition des poteaux en bois rond intensifie l’effet spatial de la trame structurelle : le traitement brut de ces arbres révèle de manière poétique la systématique de la grille régulière. Cette grille est susceptible de s’étendre au gré des besoins et des aménagements futurs, tout en laissant une place aux pratiques préexistantes sur les sites.