Le territoire de Montpellier est marqué par les arrivées successives de populations diverses qui l’ont façonné. Une planification urbaine majeure a créé un territoire mono-centré, oubliant notamment, les zones périurbaines, entraînant une rupture partielle de la mobilité. De plus, les enjeux actuels climatiques obligent le territoire à se réinventer afin d’assurer sa continuité tout en préservant ses identités. Pour accompagner ce changement de paradigme, le projet propose de repenser la mobilité et les échanges en périphérie montpelliéraine. Il s’agit en premier lieu de réhabiliter la ligne de chemin de fer historique reliant Montpellier à sa banlieue nord-est. Transformée en ligne de tramway à laquelle s’ajoute une voie verte, cette colonne vertébrale forme un couloir ombragé permettant de recoudre les différents territoires et contextes périurbains. Entre zones industrielles, agricoles et villages, cette double ligne de mobilité douce est conçue comme un levier permettant une mutation spécifique des espaces qu’elle traverse, plus en accord avec les modes de vie et de déplacement auxquels la population aspire. Cette relation entre infrastructure et territoire se traduit également par la réhabilitation et la création de gares le long de ce faisceau vert. Ces nœuds créent des espaces de vie attrayants, multifonctionnels accueillant des commerces et des lieux de rencontres évoluant au fil des heures. Ce système s’inscrit dans une dynamique de cohésion sociale et territoriale.
