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${ capture(/^/, {
0: (data, captures) => (
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data.params.collection !== undefined ?
include('#filter-navigation-close-collection', data) :
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}, data.location, data.location.name) }
${data.collections.reduce(function (acc, col) {
return acc + col.content_count
}, 0)}
${
merge([{ type: 'resize' }], events('resize', window))
// To size
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// Deduplicate
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const result = prev !== value;
prev = value;
return result;
})(null))
// Include
.map((size) => (size === 'big' ? 'Living Archives' : capture(/^/, {
0: (data, captures) => (
data.identifier === 'filters' ? 'Search / Filter' :
data.params.project !== undefined ? 'Project' :
data.params.collection !== undefined ? 'Collection' :
'Results'
),
catch: () => console.log('TODO: SHOULDNT GET HERE')
}, data.location, data.location.name)))
}
${ data.id[0].toUpperCase() + data.id.slice(1) }
${ events('dom-activate', element)
.take(1)
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request('/cms/' + data.id + '/')
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const template = document.createElement('template');
template.innerHTML = html;
return template.content.querySelector('.inline-content-block');
})
) }
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Le projet répond à la problématique culturelle de l’archivage de la peinture naïve en Haïti. Un tel archivage implique un ancrage urbain, lieu de référence à Port-au-Prince où la pratique y est favorisée. Le projet prend place à la Croix-des-Bouquets dans le village de Noailles, connu pour ses artistes du fer forgé. Sur la grande route locale, un vaste carrefour, au sud du vieux-bourg, fonctionne comme charnière de différents axes importants. C’est là que s’implante le projet qui perméabilise une parcelle longitudinale et crée ainsi une nouvelle entrée vers le centre du village. L’archivage comprend une dimension sociale ; la parcelle est laissée ouverte et appropriable et contient un espace spécialement dédié aux évènements. Le lieu, géré par une association, propose un dispositif de registres pour se souvenir de l’identité des artistes, ainsi que des bureaux utilisés par le collectif pour digitaliser les œuvres dans un serveur. Un couvert est élaboré pour abriter les activités. Sa structure en bois local, « bwa kapab », réalisée par des ouvriers autodidactes, se compose de double-fermes rectilignes. La trame et le traitement du sol, en pavés autobloquants, sont ajustés de façon à préserver les arbres, les murs d’enceinte, gérer l’évacuation des eaux et à s’adapter à l’occupation des artistes. La structure est recouverte de voiles en nylon tendues pour ombrager l’espace, protéger de la chaleur et de la pluie. Le lieu s’affirme alors comme un ancrage pérenne de l’héritage culturel.