Le projet urbain constitutif de ce nouveau quartier résidentiel et tertiaire trouve sa place à l'intérieur de limites bien distinctes qui confèrent aux aménagements la richesse de leurs qualités fonctionnelles spatiales et relationnelles. A l'Est une voie ferrée, surélevée par un viaduc, coupe littéralement la presqu'île de Lyon en deux ensembles déconnectés. La traversée de l'ouvrage permettra une nouvelle lecture transversale de ce morceau de ville. Au Sud, un bassin de plaisance en cours d'élaboration constituera une nouvelle place publique qui permettra au quartier de trouver sa respiration par rapport au pôle de loisirs qui verra le jour dans les prochaines années. Le projet se pose en terme de revitalisation de ce morceau Ouest de la presqu'île, laissé jusqu'alors à une activité industrielle aujourd'hui vouée au déclin. Le plan masse qui détermine la morphologie du quartier exprime la volonté d'ouverture sur les collines de l'Ouest lyonnais, par delà la Saône, qui offre un paysage boisé au regard du nouvel ensemble d'habitations. Les grands équipements publics trouvent quant à eux leur place le long de la voie ferrée. Le projet exprime la diversité des relations à l'espace collectif, qu'il soit privé ou public. Les îlots fermés à cour surélevée composent un système de ramification à partir de la voie ferrée. Ils irriguent un grand espace public paysager dans lequel viennent s'insérer les barres de logements sur pilotis renforçant le caractère fluide de ce grand espace ouvert.
