Genève, territoire exigu, est arrivé à une extrême congestion au niveau de son aménagement, l'obligeant à se tourner vers des secteurs sous ou mal exploités, dont certains sites industriels, qui par leurs potentialités intrinsèques semblent pouvoir répondre à ses besoins. La Station d'Epuration d'Aïre (STEP) avec son patrimoine bâti d'origine datant des années soixante est partiellement désaffectée, son architecture représente un atout majeur du site, ainsi que sa situation privilégiée, liée à l'interaction directe avec le Rhône, unique à Genève. Une Cité de l'Environnement, pourrait s'y installer, dont la liaison directe avec le centre-ville se ferait via un réseau de transport fluvial. Ce projet se définit comme le premier coup de pinceau cherchant à transformer et à valoriser le site tout en conservant les édifices à valeur historique. Cette étape se concentre sur la reconversion et l'extension du Porteous (ancien bâtiment de traitement des boues). Abritant des activités publiques (Musée de l'assainissement, centre de conférences, etc.) ainsi que le programme de la Maison de l'Environnement (actuellement en étude à Genève), il se profile tel un axone de la future cité. Devenant point de départ du projet, son extension découle de ses caractéristiques, renforçant ainsi sa centralité et son rôle de pôle d'accueil et de distribution. Celui-ci est accentué par une orientation entièrement publique de ses espaces. Il se définit alors comme vitrine d'accueil de la future cité.
