Silicon Docks, Dublin, 2050. Il ne reste qu’une trace de l’union monétaire face à la désintégration européenne. Le Palais métamoderne se trouve juste à quelques détours de la rivière; Oscillant, il surplombe le disruptif “Grand Canal Dock”. Il s’agit d’une figure maniériste, qui n’idéalise pas de grande révolution mais plutôt le changement – vacillant et incertain – d’une ère qui nous appartient, et qui coud ensemble les permanences de la ville. Une barre – hôtel – examine les nécessités sociétales; Une structure néoconstructiviste – squelette utilitariste – la soulève; Une jetée sociale – belvédère politique – l’anime; Un Palais consultatif – Organisation de coopération et de développement économiques pour le Nouvel État Mondial– l’exploite; Une écluse - centrale hydroélectrique – l’alimente. Un abri qui génère du commun pour les hommes; une composition capable de capter leur flux, ergonomes comme utilisateurs, et les faire converger, le tout visant à accompagner l’état de dissemblance entropique maximale du monde, là où la métaxe implique le sens civique de l’architecture. « Le métamodernisme doit être défini comme la condition oscillante entre l’ironie et la sincérité, entre la naïveté et la connaissance, entre le relativisme et la vérité, à la recherche d’une pluralité d’horizons disparates et insaisissables. Nous devons aller de l’avant, spéculer, et osciller ! »