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Lumière et héritage
École du patrimoine littorale naturel et construit
Énoncé Théorique :
Les phares de Bretagne et leurs nouveaux gardiens
Perspectives et horizons pour les phares automatisés
Axée sur les phares de Bretagne, notre étude a pour but de présenter la genèse et le développement du balisage des côtes mondiales ainsi que les différentes innovations technologiques étant apparues au cours des années pour ensuite se pencher plus précisément sur les phares de Bretagne. Il s’agit de la région plus densément balisée au monde, et lors de l’été 2022 nous nous y sommes rendus et avant observé une cinquantaine de phares. Tous sont représentés et décrits dans les premiers chapitres du travail. Après avoir étudié l’histoire de la navigation en Bretagne et la raison de cette forte présence du balisage marin mais aussi la vie des gardiens au sein de ces édifices, la question finale était dès lors : comment faire vivre ces bâtiments aujourd’hui inhabités car automatisés ?
Projet :
Lumière et héritage
École du patrimoine littoral naturel et construit
Le programme consiste en une école du patrimoine marin naturel et bâti, divisée en trois années de 40 élèves pour un total de 120 élèves. Le diplôme se ferait sur 3 ans et les trois classes tourneraient régulièrement entre les trois pôles.
Chacun des trois pôles est situé autour d’un phare représentant une catégorie : enfer, purgatoire et paradis. Ces surnoms, donnés par les gardiens, tendaient à illustrer les conditions de vie présentes au sein des phares gardiennés.
Les paradis sont situés sur le continent, par conséquent, la vie y est plus facile pour beaucoup de raisons (rationnement, logement, exposition plus faible aux éléments) et la proximité du gardien avec sa famille rendait le travail bien plus agréable.
La seconde catégorie est celle des purgatoires. Ces phares, situés sur de petites îles, étaient déjà bien plus éloignés de la civilisation. Leur accès étant dès lors plus difficile, le rationnement est donc plus strict et les conditions de vie plus difficiles car l’expositions aux éléments est bien plus importante.
Enfin, la dernière catégorie est sans conteste la plus dure : celle des enfers. Ils sont les phares les plus mythiques. Les conditions de vie y sont très difficiles, l’isolement, le froid, l’humidité et le fracas permanent des vagues contre la tour durant les tempêtes ont mené certains gardiens à la folie. L’accès y est très difficile et la relève parfois impossible.
Nous avons donc choisi un phare représentatif de chaque catégorie. Saint Mathieu pour le paradis, l’île Vierge II pour le purgatoire, et la Jument pour l’enfer. Chacun des trois pôles est donc situé à proximité plus ou moins directe de l’un de ces 3 édifices. Le but n’étant pas de réhabiter ces derniers mais plutôt de les mettre en valeur au sein de leur environnement et d’imaginer un programme pertinent autour de ceux-ci.
Le pôle principal de l’école est situé au sein des ruines de l’ancienne Abbaye de Saint-Mathieu, à Plougonvelin dans le Finistère (29). Le phare a été construit au sein de l’enceinte en 1835, il est donc quasiment accolé aux ruines. Au sein des ruines, nous imaginons deux salles de cours de 40 personnes chacune et une salle polyvalente pour une vingtaine de personne, une salle des maitres, un secrétariat, une cuisine/cafeteria et à l'étage une bibliothèque. Dans les jardins de l’abbaye, situé à une centaine de mettre à l’Est des ruines, un programme de logements étudiant accueille quatre bâtiments de 32 lits, totalisant un total maximum de 128 places.
Un tournus complet prend un mois et demi. Les premières années, soit 40 élèves au total, partent d’abord pour deux semaines, 20 personnes font une semaine à l’île Vierge II (purgatoire) et les 20 autres à Ouessant pour la Jument (enfer), puis la semaine suivante ils inversent. Ensuite, les deux semaines suivantes, ce sont aux deuxièmes années d’aller sur les pôles, et deux semaines après c’est aux troisièmes.
Le pôle naturel est situé à proximité de l’île Vierge (purgatoire), il a pour but d’éduquer et de sensibiliser les élèves à la protection et la réinsertion d’espèces animales et végétales endémique et/ou en danger. En effet l’île est interdite d’accès aux visiteurs durant 6 mois de l’année, et le reste du temps la moitié de son territoire est interdit d’accès aux visiteurs car il abrite des espèces protégées. Situé à 5min en bateau de l’île, le bâtiment se constitue d’une classe de 20 places, une cantine, une salle polyvalente/lecture/bibliothèque, une salle d’expérience et de travaux pratiques, une serre, et un logement pour une vingtaine d’élèves.
Le pôle bâti est quant à lui situé à Lampaul sur l’île d’Ouessant, à proximité directe du port de la baie. Il a pour but d’apprendre aux élèves la préservation et la rénovation des phares en mer. Il faut compter une vingtaine de minute pour se rendre autour du phare de la Jument. Le bâtiment se constitue d’une classe de 20 places, une cantine, une salle polyvalente/lecture/bibliothèque, une salle d’expérience et de travaux pratiques, un atelier, et un logement pour une vingtaine d’élèves.