Le projet explore les qualités collectives, partagées et mutualisées de l’habitat, c’est-à-dire le caractère intrinsèquement urbain de l’espace domestique. Dans cette maisonnée pour 100 personnes, les liens tissés entre habitants s’articulent autour du programme de la cuisine.
Cuisine: Espace de convivialité, espace technique, espace du réconfort et de l’alimentation, espace de la transformation et de la fabrication, espace de l’énergie, espace de plaisir, lieu par lequel le monde animal et le monde végétal (les vivres) entrent dans le logement, la cuisine – autrefois réservée aux femmes- est le miroir de nos sociétés.
Partage: Si le partage est à la fois ce qui sépare et ce qui rassemble, le projet d’habitat répond à cette nécessité ambivalente constitutive d’une société. La maisonnée propose des modalités de voisinage, et compose de 1 à 100 unités vivant ensemble, détermine le commun des habitants.
Maisonnée: La maisonnée propose un partage de l’espace permettant d’y être seul ou ensemble librement. L’exercice a un caractère exploratoire, il s’agit d’informer la ville à partir de la petite échelle – une maisonnée de 100 personnes – pour imaginer d’autres formes d’habitat possibles.
Motifs: Entrelaçant des espaces intimes, et communs, la répétition du type donne lieu à la fabrication d’un grand motif.
In vitro: Le projet n’est pas situé. Il s’agit d’imaginer une architecture prototype, d’explorer la manière dont les typologies peuvent être déstandardisées et/ou renouvelées à l’aune de nouvelles pratiques et spatialités, nouvelles mises en rapports – ici à travers les cuisines.