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${ capture(/^/, {
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${
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// To size
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// Deduplicate
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prev = value;
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// Include
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0: (data, captures) => (
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data.params.collection !== undefined ? 'Collection' :
'Results'
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catch: () => console.log('TODO: SHOULDNT GET HERE')
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${ data.id[0].toUpperCase() + data.id.slice(1) }
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const template = document.createElement('template');
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La métropole de Bilbao, capitale du pays basque espagnol, est aujourd'hui devenue une constellation de municipalités abritant plus d'un million d'habitants. Son lourd passé industriel, hérité des cent dernières années, a forgé son caractère actuel de ville découpée, enclavée dans sa topographie et clôturée par une emprise industrielle tentaculaire. Cependant l'axe génétique de la métropole, l'eau, demeure comme l'élément formateur de ce paysage autant que la véritable source de la présence humaine dans ce territoire. Ayant perdu au fil du temps son statut de mère nourricière au profit d'une activité portuaire polluante, le fleuve s'est vu coupé de ses relations urbaines. Aujourd'hui, le port se déplaçant à l'extérieur de la ville sur des terres plus propices aux nouvelles logiques maritimes, les sols libérés permettent la concrétisation d'une armature urbaine qui se construirait le long de ce fil d'eau emblématique. De tout temps, le fleuve Nervíon a imposé ses règles aux hommes tirant leurs ressources de son corps. Il se gonfle le jour, se repose la nuit et se retire au petit matin. Il bouge au rythme de marées incessantes, déborde parfois, inondant quais et quartiers d'habitations. Finalement, et c'est probablement son dictat le plus tristement actuel, il a la capacité d'être le révélateur sensible des conditions de son écosystème. Il réagit aux pollutions industrielles continues autant qu'aux orientations politiques et économiques de la nébuleuse communale. Le fleuve est l'image de la ville, son reflet en mouvement. Il draine la vie en son centre, occupe son cœur et se devrait d'orienter tous les regards. Notre planification se propose de créer un rapport privilégié entre cet espace continu en mouvement et les différentes entités métropolitaines. Par une séquence de ports-terrasses publiques affirmant les divers quartiers par la requalification de leurs berges, la métropole reçoit alors de nouvelles centralités lui permettant une clarification des destinations programmatiques futures. En effet, par le traitement systématique et unificateur de ces avancées collectives, chaque quartier s'en trouve clairement identifié. Ainsi, l'action locale prend son sens dans sa répétition et procure une nouvelle lecture au Bilbao Metropolitain. En qualifiant, en protégeant et en aménageant le fleuve Nervíon et ses berges, il est enfin possible de restituer le fleuve aux hommes.