Noisy-Le-Sec, région parisienne. Un développement urbain se crée aux limites de la ville, entre un nouveau pôle multimodal et l'axe nord-est d'entrée dans la capitale. Le site est véritablement stratégique pour ce qui est des questions de mobilité à l'échelle du Paris « ville-région » et justifie l'implantation d'une gare, pôle d'échange intermodal entre le train, le RER, le tram, le TGV et le réseau autoroutier. Mais le tissu urbain est déstructuré et hétéroclite : une vaste emprise ferroviaire (maintenance et ferroutage), autrefois implantée en dehors de la ville, se retrouve aujourd'hui en confrontation directe avec celle-ci. L'idée n'est pas de supprimer ou de repousser toujours plus loin tout ce qui n'est pas « propre » pour construire une ville idéale à la place. Dans une logique de développement durable la question serait plus de savoir comment intégrer ces activités, économiquement indispensables, au tissu urbain. Au-delà de ses relations à l'échelle de l'agglomération, la nouvelle gare influence son environnement immédiat, le modifie, lui apporte une nouvelle dynamique de développement. Un développement qui se fait ici principalement sous forme d'activités économiques telles que des entreprises de haute technologie, des ateliers, de l'artisanat. Quelle mixité? Quelle forme? Quelles relations entre activités, logements, et espace public? Ce thème de l'activité peut-il être une réponse aux problèmes périurbains actuels?
