Les constats effectués sur la situation des “barrios” de Caracas ont conduit à réfléchir sur ce projet selon deux axes principaux. ; • Une réalité plutôt sociale ou sociologique, faisant ressortir trois phénomènes importants: la pauvreté, la violence et les grossesses précoces qui annulent quasiment tout espoir de formation et de vie active pour ces adolescentes (elles privilégient le plus souvent la vie familiale à ces dernières). ; • Une réalité “géoéconomique”: pour la partie économique, on constate que les zones d'activités commerciales et industrielles sont concentrées sur les axes principaux menant au centre de la capitale, tandis que le centre des municipalités est exclusivement résidentiel; pour la partie circulation, aucune artère digne de ce nom ne pénètre à l'intérieur de ces “municipalités” desservies, par ailleurs, par un réseau impressionnant de ruelles en escaliers. ; L'objectif du projet est de permettre à ces adolescentes de poursuivre leur éducation, en implantant des pôles de formation et de soin (crèches) au centre des municipalités, générant de manière corollaire des petits points d'activités dans le voisinage immédiat des écoles. La constitution d'écoles techniques au centre de chaque municipalité, l'amélioration des accès à l'aide de “grasshoper” et la création de parcs en terrasse, ou en promenade, sont les moyens d'y parvenir. De plus, la prolongation d'un tel programme vers la ville permet de faire tomber les frontières entre ces deux entités.