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${ capture(/^/, {
0: (data, captures) => (
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data.params.collection !== undefined ?
include('#filter-navigation-close-collection', data) :
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}, data.location, data.location.name) }
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return acc + col.content_count
}, 0)}
${
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// To size
.map(() => (window.innerWidth >= px('70em') ? 'big' : 'small'))
// Deduplicate
.filter(((prev) => (value) => {
const result = prev !== value;
prev = value;
return result;
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// Include
.map((size) => (size === 'big' ? 'Living Archives' : capture(/^/, {
0: (data, captures) => (
data.identifier === 'filters' ? 'Search / Filter' :
data.params.project !== undefined ? 'Project' :
data.params.collection !== undefined ? 'Collection' :
'Results'
),
catch: () => console.log('TODO: SHOULDNT GET HERE')
}, data.location, data.location.name)))
}
${ data.id[0].toUpperCase() + data.id.slice(1) }
${ events('dom-activate', element)
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request('/cms/' + data.id + '/')
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const template = document.createElement('template');
template.innerHTML = html;
return template.content.querySelector('.inline-content-block');
})
) }
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La marginalité en architecture se définit par l'absence d'architecte. Les squats, les quartiers alternatifs et tous les “espaces autres” de nos agglomérations nous renvoient à cette architecture spontanée, fruit d'une réappropriation d'un lieu souvent délaissé. Ces marginalités de la ville deviennent alors des catalyseurs sociaux, avec un pouvoir d'attraction propre à leur quartier puisqu'ils sont induits par leurs habitants et leurs utilisateurs quotidiens. La pointe de la Jonction s'inscrit dans la liste de ces espaces étranges, entre son sempiternel potentiel devenir et son passé industriel symbolisé par l'usine Kugler, l'ancienne fonderie devenue centre culturel abritant environ 200 artistes. Dans ce contexte naturel, le romantisme du lieu est cher aux Genevois, soucieux de l'environnement, qui voient la pointe rester un lieu public. L'intervention proposée veut créer un îlot s'alliant à l'usine existante et créer un village d'artistes et de personnes désireuses de vivre d'une autre manière, où l'habitant est aussi acteur de son quartier. Le projet s'inspire des constructions infrastructurelles pour leurs capacités à s'adapter à tous les programmes, pour leur neutralité dans le tissu urbain ainsi que dans leurs espaces intérieurs. La structure en béton, la technique du bâtiment (électricité, arrivée d'eau, ventilation) et les toitures sont les éléments essentiels assurés par l'architecte, qui livre un projet adaptable grâce à son kit de construction, principalement fait de panneaux en bois creux avec de l'isolation en son centre, que les habitants peuvent utiliser et personnaliser en tout temps. Le projet n'est jamais fini et ne sera jamais pareil dans le temps. Cette nouvelle manière de vivre – avec un habitat évolutif, dans un confort minimum et dans une zone de relatif danger, avec la crainte d'une inondation potentielle – permet de réduire le loyer au maximum et d'assurer une certaine pérennité à la fragilité de la vie d'un artiste qui peut s'appuyer sur ses voisins rencontrés dans les surfaces communes: parc, cour, coursive et toiture-jardin, où la culture de fruits et légumes est encouragée. L'îlot principal cache en son centre d'autres petits îlots qui comportent chacun un début de programme (théâtre, hangar de construction, espaces d'exposition) qui sert à activer le projet et à dynamiser les échanges artistiques et intellectuels entre les habitants. Un espace de rencontre entre artisans, artistes et curieux dans ce parc central qui s'inscrit dans la continuité de la pointe, c'est-à-dire un espace communautaire et verdoyant.