Le patrimoine ; de qui s’agit-il là ?
De ceux qui l’ont construit, ou de ceux qui se le sont approprié comme objet délaissé d’une société désintéressée par ce qui ne rapporte plus?
À qui appartient ce rêve ?
Aux anciens et aux idéalistes du passé ou à une génération en besoin d’appropriation face à la ville qui remonte sur les pentes de leurs montagnes ?
Est-ce là que doit être notre intervention ?
Restaurer oui, mais gardons en tête l’absurdité de cette statue, qui pose sur la ville et sa gouvernance ses yeux critiques, et qui la maudit de l’avoir enracinée et rendue dépendante de sa vue dont elle ne peut se défaire.
Voici le seul argument de ce tremplin de montagne : sa perpétuelle dépendance à la ville.