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Formalisme – Réalisme
Le projet sera l’occasion d’actualiser les débats, anciens dans le champ de l’histoire des formes et des formes architectuales en particulier, entre ce que le XXème siècle a nommé l’opposition entre réalisme et formalisme. Ils ont pris diverses formes, de Viollet-le-Duc combattant les tenants de l’École des Beaux-arts au XIXème siècle, aux débats entre fonction- nalistes radicaux et formalistes dans les années 1920 au sein du Mouvement moderne, ou entre les artistes Constructivistes et tenants du Réalisme socialiste au moment de l’avè- nement de celui-ci au début des années 1930, pour aboutir à la réactualisation de tels débats au milieu des années 1970 par Aldo Rossi et les tenants de la Tendenza, ces questions traversent et structurent l’histoire de l’architecture rationaliste. En effet, les dissensions observées recoupent des définitions de ce qu’est l’architecture même, de sa nature profonde, de son objet et donc des objets qu’elle est censée prendre en charge et de la manière dont elle doit le faire.
Naturellement ces questions intéressent au premier chef le laboratoire TEXAS qui cherche, à travers la question de l’architecture merveilleuse, à définir la nature spécifique de la rationalité architecturale. Mais elle prennent aussi un relief particulier au moment où la crise climatique et environnementale conduit à une révision naturelle des pratiques de la discipline issues de la révolution industrielle, qui sont parfois prétextes à une reconsidération plus large de la discipline elle-même et des biais culturels qu’elle peut comporter, de la pertinence du statut de l’architecte en tant qu’acteur social en charge de la mise en forme de l’espace, aux scories d’une discipline qui s’est largement développée dans un monde patriarcal. Ces thèmes, une fois de plus, questionnent la forme architecturale et sa définition. Il semble qu’un certain vent de panique souffle ; une doxa, avec ce que le terme recouvre de simplifications, se met en allée de part et d’autre. Ce projet sera l’occasion de considérer de manière critique cette réactualisation d’un débat aussi ancien que polymorphe.
Aldo Rossi et les constructivistes russes
En 1927, un concours d’immeuble de logements socialistes est organisé par l’OSA (Syndicat des architectes contemporains), premier groupe d’architectes constructivistes en Union Soviétique. Les huit propositions soumises par les architectes constituent un moment emblématique de la réflexion d’une architecture nouvelle, destinée à toutes et tous, et apportant une réponse à un moment historique où la valeur collective était particulièrement mise en avant. Plus particulièrement, la fin des années 1920 et le début des années 1930 constituent un point de bascule pour les arts soviétiques qui voient le foisonnement des expérimentations formelles des avant-gardes remplacé par la doctrine du « réalisme socialiste ».
La réactivation d’un débat autour du réalisme dans l’Italie marxiste des années 1960 et 1970 est héritière de ce premier schisme soviétique. Aldo Rossi participe à ce débat en revendiquant une approche réaliste dans l’architecture qu’il développe. Quatre de ses projets, présentés en maquette, sont placés en regard des huit propositions du concours de 1927, redessinées sous la forme d’axonométrie. Ensemble, ils tissent un dialogue complexe et non-élucidé entre formalisme et réalisme.